Spartiates

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Les spartiates sont les premiers véritables guerriers, combattant aguerris dans plusieurs disciplines. Selon la légende le nouveaux né spartiate est examiné à la naissance par les anciens spartiates pour savoir si il était bien formé et en bonne santé, le cas échéant il était jeté dans un précipice appelé le gouffre des Apothètes.  Dès leur adolescence ils recevaient une éducation à la dure, marchant pied nu et portant le minimum pour se vêtir. 

A l’entrainement ils portaient des glèves et boucliers deux fois plus lourds que ceux de l’arène pour gagner en rapidité et en force.

L’excellent film 300 racontent l’histoire de Lenonidas roi de Sparte.

Pour ceux que cela intéresse vous pouvais aussi suivre l’histoire vraie de Spartacus, un spartiate d’origine Thrace combattant dans le célèbre ludus Gnaeus Lentulus Batiatus à Capoue. La série Spartacus est retrace l’histoire de ce spartiate, très violentes mais d’après les historiens cette vie antique n’en était pas moins violente et sulfureuse.

 

Un commentaire pour Spartiates

  1. LEFORT David dit :

    De 0 à 7 ans
    Sparte met en place une politique eugéniste destinée à sélectionner des enfants sains et forts. Dès la naissance, selon Plutarque, le bébé est examiné par une commission d’anciens au Lesché (Λέσχη / Léskhê, « lieu couvert, portique »), qui doivent déterminer si l’enfant est beau et de constitution robuste ; si ce n’est pas le cas, il est jeté aux Apothètes, un gouffre situé au pied du Taygète : un enfant ne doit pas être une charge pour la cité. Plutarque est la seule source mentionnant la pratique d’un infanticide des garçons ; son témoignage a été récemment remis en cause par des archéologues, le gouffre des Apothètes ne contenant pas d’ossements d’enfants.

    Sept jours après la naissance de l’enfant, le devant de la maison était décoré avec des guirlandes d’olives pour les garçons et de laines pour les filles. La famille faisait un sacrifice aux Dieux et organisait une fête.

    Ensuite, l’éducation, ou plutôt l’élevage (ἀνατροφή / anatrophế), suivant l’expression utilisée, est délégué à la nourrice. Ils sont laissés nus et frictionnés avec du vin pour les endurcir. Le but est déjà de former des guerriers.

    À 7 ans, ils sont enlevés à leur famille. C’est le début de l’agôgè à proprement parler.

    De 7 à 20 ans[modifier]Quand le jeune Spartiate a sept ans révolus, il est retiré à ses parents et placé sous l’autorité du παιδονομός / paidonomós, magistrat spécialement chargé de superviser l’éducation.

    Les jeunes Spartiates apprennent à lire et à écrire (Plutarque rapporte que cette partie-là de l’éducation est réduite au strict minimum), ainsi qu’à chanter (les élégies de Tyrtée essentiellement, qui servent de chants de marche). L’essentiel de leur formation consiste à s’endurcir physiquement par l’athlétisme, à manier les armes, à marcher en formation, et surtout, à obéir aveuglément aux supérieurs et à toujours rechercher le bien de la cité. Plutarque explique ainsi dans sa Vie de Lycurgue :

    « Lycurgue accoutume les citoyens à ne pas même savoir vivre seuls, à être toujours, comme les abeilles, unis pour le bien public autour de leurs chefs. »

    Ils sont pris en charge par l’État jusqu’à l’âge de 20 ans. Pendant l’enfance, on met l’accent sur la discipline et la rigueur[13] : les enfants ont la tête rasée, vont pieds nus et n’ont qu’un seul manteau par an. Une sous-alimentation chronique les oblige à voler leur nourriture, et ils dorment sur des paillasses de roseaux de l’Eurotas qu’ils ont eux-mêmes coupés, sans outil. L’anecdote de l’enfant au renard rapportée par Plutarque symbolise cette rigueur. Les enfants ont tout de même des domestiques à leur disposition.

    Vers l’âge adulte, on insiste sur l’émulation et la compétition, principalement pour devenir l’un des Hippeis.

    Après leurs 20 ans, les jeunes Spartiates demeurent embrigadés : ils intègrent les groupes de σφαρεῖς / sphareĩs, littéralement « joueurs de ballon ». Cet entraînement fait des Spartiates les soldats les plus redoutés de toute la Grèce classique.

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